معركة الحمراء بطلها الشهيد السرجان عميرات بغدادي
كان هدف السّلطات الإستعمارية من وراء عملية إختطاف الطائرة المغربية يوم 22/10/1956 وعلى متنها زعماء الثورة الجزائرية ، أحمد بن بلّة،الحسين آيت أحمد ،محمد بوضياف، محمد خيضر والصحفي مصطفى الأشرف هو إحباط معنويات أفراد جبهة وجيش التحرير الوطني وكذلك زرع الشك والخوف والبلبلة في أوساط المواطنين وبالتالي القضاء على الثورة الجزائرية ولكن ثورة الجزائر هي ثورة شعب بأكمله لا تزول بزوال الأفراد، فردُّوا بتكثيف العمليات العسكرسة وكانت معركة الحمراء ” التي وقعت إثر هذا الحادث في ظرف أسبوع دليلا على ذلك نوجز ذكرها في مايلي :
نصبت فصيلة من جيش التحرير الوطني كمينًا لقافلة عسكرية مُتَّجِهَة من رمل السّوق إلى العيون و ذلك يوم أول نوفمبر1956 بقيادة الأخ بغدادي عميرات، و عند وصولها بالضبط إلى المكان المسمّى اليوم "عين اسماعيل" تلقّت وابلاً من رصاص المجاهدين الذين أضرموا النيران في الشاحنات و أحرقوها عن آخرها ،وأثناء تبادل إطلاق النار أصيبت قوات العدو بخسائر نوردها كمـــــا يلي : عدّة قتلاء من بينهم نقيب و ثلاثة أسرى و غنم أسلحة منها رشاشات كان يحملها النقيب المشار إليه و جهاز لا سلكي , و خريطة عسكرية , و منظار و مصورة أما من ناحيتها فقد إستشهد قائد الفصيلة الأخ عميرات في بداية المعركة فخلفه نائبه محــــــــرز إدريسي ولم يُقْتَلْ الشهيد خطأ من طرف المجاهد" بشايرية لعلى" المدعو" علّاوة " كما يُروّج البعض حيث أنّ هذا الأخير لم يُشارك في المعركة بتاتًا وكان قائد القطاع الشمالي من سنة 1955 إلى 1957 ويُذكر أنّ أحد عساكر العدو فرّ أثناء المعركة و إِخْتَبَأَ تحت جسر فلحق به الرقيب عميرات فلمّا أطلّ على النفق أطلق عليه العدو النار فاسْتُشْهِدَ رحمه الله . ولقد شُيِّدَ في عين المكان نصب تذكاري لذكرى الشهيد الذي هو من مواليد بلدية"ّالتريعات" ولاية عنّابة بتاريخ 04 اكتوبر 1932 ،وفي مايلي تعليقات السلطة الفرنسية على المعركة:
تعليق أول:
Un communiqué du Front de Libération Nationale (FLN) à Tunis, le 9 mai 1958 après-midi, précisait
" Le 25 avril 1958, le tribunal spécial de l'Armée de Libération Nationale (ALN), siégeant sur le territoire algérien, a condamné à mort pour tortures, viols et assassinats perpétrés contre la population civile de la Mechta de Roum-el-Souk (région de La Calle), les français dont les noms suivent :
- DECOURTEIX René du 23e Régiment d'Infanterie
- RICHOMME Robert du 23e Régiment d'Infanterie
- FEUILLEBOIS Jacques du 18e Dragons.
La sentence a été exécutée le 30 avril au matin ".
Cette annonce a été ressentie comme une provocation, considérant ce simulacre de jugement comme un assassinat pur et simple, en représailles de récentes exécutions de terroristes condamnés à mort
A Paris ainsi qu'à Alger s'était la colère et l'indignation. Ces trois militaires avaient été capturés et faits prisonniers depuis 18 mois lors d'une embuscade montée le 1er novembre 1956 près de la frontière tunisienne à mi-chemin entre Roum-el-Souk et Lacroix. Au cours de cet affrontement cinq militaires du 23e RI étaient tués dont FOISSOTTE Michel et VETO René de la région parisienne.
Le sergent RICHOMME Robert, quatrième disparu du Val-de-Marne, sera donc exécuté après une longue détention probablement effectuée en territoire tunisien. Il avait pu transmettre de ses nouvelles à ses parents, à la fin de l'année 1956, dans une lettre dans laquelle se manifestait un solide optimisme au travers du catalogue de ses projets et préoccupations d'avenir.
Après l'exécution arbitraire des trois victimes, leurs corps ne seront pas remis aux autorités françaises et le lieu d'inhumation de leurs dépouilles restera ignoré.
Le Tribunal civil de Grande Instance de Bône, par jugement rendu le 15 novembre 1960, déclare que le 30 avril 1958 est décédé à La croix le militaire RICHOMME Robert sergent au 23e RI
تعليق ثان:
La guerre d’Algérie est au coeur de cette affaire, qui commença par une cérémonie militaire et patriotique. Trois soldats français avaient été fusillés par les FLN en territoire tunisien :
le sergent Richomme et le soldat Decourteix du 23e RI, le cavalier Feuillebois du 18e dragons.
Ils avaient été capturés le 1er novembre 1956, dans une embuscade près de la mechta Ain-Smaïn, entre Roum-el-Souk et Lacroix. Leur petite patrouille (un officier, un sous-officier et dix hommes) avait été attaquée par un groupe d’une centaine de fellaghas,dotés d’armes automatiques. Un autre groupe avait arrêté un renfort de seize hommes. Ces trois soldats avaient été pris, en tentant une retraite par le lit de l’oued, leur officier et quelques-uns de leurs camarades avaient été tués.
Pendant des mois, la propagande adverse les utilisa. Des lettres parvinrent à leurs familles, un hebdomadaire publia leur photographie.
Les services français les avaient logés à Souk-el-Arba en Tunisie,dans une caserne de la garde tunisienne, puis les perdirent. Ils auraient été menés de mechta en mechta, la corde au cou et « couverts de crachats et de poussière ».
Un communiqué annonça leur « exécution » pour crimes de guerre, sans fournir de date et de motifs précis 2. Dans l’armée l’indignation fut vive, elle fut partagée par les Français d’Algérie.
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نصبت فصيلة من جيش التحرير الوطني كمينًا لقافلة عسكرية مُتَّجِهَة من رمل السّوق إلى العيون و ذلك يوم أول نوفمبر1956 بقيادة الأخ بغدادي عميرات، و عند وصولها بالضبط إلى المكان المسمّى اليوم "عين اسماعيل" تلقّت وابلاً من رصاص المجاهدين الذين أضرموا النيران في الشاحنات و أحرقوها عن آخرها ،وأثناء تبادل إطلاق النار أصيبت قوات العدو بخسائر نوردها كمـــــا يلي : عدّة قتلاء من بينهم نقيب و ثلاثة أسرى و غنم أسلحة منها رشاشات كان يحملها النقيب المشار إليه و جهاز لا سلكي , و خريطة عسكرية , و منظار و مصورة أما من ناحيتها فقد إستشهد قائد الفصيلة الأخ عميرات في بداية المعركة فخلفه نائبه محــــــــرز إدريسي ولم يُقْتَلْ الشهيد خطأ من طرف المجاهد" بشايرية لعلى" المدعو" علّاوة " كما يُروّج البعض حيث أنّ هذا الأخير لم يُشارك في المعركة بتاتًا وكان قائد القطاع الشمالي من سنة 1955 إلى 1957 ويُذكر أنّ أحد عساكر العدو فرّ أثناء المعركة و إِخْتَبَأَ تحت جسر فلحق به الرقيب عميرات فلمّا أطلّ على النفق أطلق عليه العدو النار فاسْتُشْهِدَ رحمه الله . ولقد شُيِّدَ في عين المكان نصب تذكاري لذكرى الشهيد الذي هو من مواليد بلدية"ّالتريعات" ولاية عنّابة بتاريخ 04 اكتوبر 1932 ،وفي مايلي تعليقات السلطة الفرنسية على المعركة:
تعليق أول:
Un communiqué du Front de Libération Nationale (FLN) à Tunis, le 9 mai 1958 après-midi, précisait
" Le 25 avril 1958, le tribunal spécial de l'Armée de Libération Nationale (ALN), siégeant sur le territoire algérien, a condamné à mort pour tortures, viols et assassinats perpétrés contre la population civile de la Mechta de Roum-el-Souk (région de La Calle), les français dont les noms suivent :
- DECOURTEIX René du 23e Régiment d'Infanterie
- RICHOMME Robert du 23e Régiment d'Infanterie
- FEUILLEBOIS Jacques du 18e Dragons.
La sentence a été exécutée le 30 avril au matin ".
Cette annonce a été ressentie comme une provocation, considérant ce simulacre de jugement comme un assassinat pur et simple, en représailles de récentes exécutions de terroristes condamnés à mort
A Paris ainsi qu'à Alger s'était la colère et l'indignation. Ces trois militaires avaient été capturés et faits prisonniers depuis 18 mois lors d'une embuscade montée le 1er novembre 1956 près de la frontière tunisienne à mi-chemin entre Roum-el-Souk et Lacroix. Au cours de cet affrontement cinq militaires du 23e RI étaient tués dont FOISSOTTE Michel et VETO René de la région parisienne.
Le sergent RICHOMME Robert, quatrième disparu du Val-de-Marne, sera donc exécuté après une longue détention probablement effectuée en territoire tunisien. Il avait pu transmettre de ses nouvelles à ses parents, à la fin de l'année 1956, dans une lettre dans laquelle se manifestait un solide optimisme au travers du catalogue de ses projets et préoccupations d'avenir.
Après l'exécution arbitraire des trois victimes, leurs corps ne seront pas remis aux autorités françaises et le lieu d'inhumation de leurs dépouilles restera ignoré.
Le Tribunal civil de Grande Instance de Bône, par jugement rendu le 15 novembre 1960, déclare que le 30 avril 1958 est décédé à La croix le militaire RICHOMME Robert sergent au 23e RI
تعليق ثان:
La guerre d’Algérie est au coeur de cette affaire, qui commença par une cérémonie militaire et patriotique. Trois soldats français avaient été fusillés par les FLN en territoire tunisien :
le sergent Richomme et le soldat Decourteix du 23e RI, le cavalier Feuillebois du 18e dragons.
Ils avaient été capturés le 1er novembre 1956, dans une embuscade près de la mechta Ain-Smaïn, entre Roum-el-Souk et Lacroix. Leur petite patrouille (un officier, un sous-officier et dix hommes) avait été attaquée par un groupe d’une centaine de fellaghas,dotés d’armes automatiques. Un autre groupe avait arrêté un renfort de seize hommes. Ces trois soldats avaient été pris, en tentant une retraite par le lit de l’oued, leur officier et quelques-uns de leurs camarades avaient été tués.
Pendant des mois, la propagande adverse les utilisa. Des lettres parvinrent à leurs familles, un hebdomadaire publia leur photographie.
Les services français les avaient logés à Souk-el-Arba en Tunisie,dans une caserne de la garde tunisienne, puis les perdirent. Ils auraient été menés de mechta en mechta, la corde au cou et « couverts de crachats et de poussière ».
Un communiqué annonça leur « exécution » pour crimes de guerre, sans fournir de date et de motifs précis 2. Dans l’armée l’indignation fut vive, elle fut partagée par les Français d’Algérie.
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