Le monde entier dans son sangEt sur leur front les reflets matinauxComme la semence d'un hommeDans le ventre d'une femmeQui donne le sein à un enfantDont les lèvres clapent et claquentSur les mamelons qu'il suceEt tandis que tous trois plusieurs fois tressaillentEt qu'à la fin tous trois ressemblentÀ l'âme du nuage qui vogueAu-dessus de la villeDe la nuée qui jubile et vibre et frémitDans les soupirsDans les secoussesDe l'harmonisation du plaisirEt des élans qui s'accomplissent.Andreas Embirikos ( Grèce )