La commune de Chahna
La commune de Chahna à vocation montagneuse dont la population avoisine les 12.000 habitants, fait face à plusieurs problèmes ayant trait au vécu quotidien de ses habitants. En effet, le chemin de wilaya 135 B reliant ladite commune au chef-lieu de daïra de Taher, se trouve dans un état lamentable.
Ce qui pénalise lourdement les usagers de ladite route notamment les transporteurs de voyageurs qui ne cessent de soulever ce problème. Pour leur part les lycéens poursuivant leur cursus scolaire au sein des établissements scolaires de Taher sont, constamment, confrontés au casse-tête de l'indisponibilité des bus de ramassage scolaire qui font partie des abonnés absents.
Ces lycéens essentiellement des jeunes filles livrent «une vraie bagarre quotidienne» pour qu'ils puissent dénicher une place debout dans des bus bondés. Un vrai parcours de combattant pour ces élèves qui réclament tout simplement la construction d'un lycée dans leur commune. Par ailleurs et selon des habitants avec lesquels nous nous sommes entretenus, ils nous ont exprimé leur mécontentement quant aux coupures électriques qui sont de plus en plus fréquentes ces derniers temps et la forte perturbation de l'alimentation en eau potable. D'autre part, la situation du secteur de la santé n'est guerre reluisante dans cette commune qui de l'avis de Mokhtar Bounefikha, élu communal au sein de l'actuelle APC «n'a pas eu sa part en matière des projets du développement local malgré l'actuelle embellie financière». Selon lui, la couverture sanitaire demeure en deçà des attentes de la population locale de ladite commune issue du puissant ârch des Béni Affer qui, faut-il le souligner, détient plus de 60% de l'activité commerciale dans la ville de Taher. A ce sujet, la mission de la polyclinique existante dépourvue de certains services et de moyens matériels et humains est réduite à des consultations médicales courantes et de quelques soins généreux, faute d'une prise en charge médicale sérieuse. De son côté notre interlocuteur n'a pas manqué de dévoiler, sur un air d'impuissance, que sa commune dont une bonne partie de sa population est composée d'une forte communauté d'immigrés demeure dépendante de Taher en plusieurs domaines: lycée, santé, impôt, services techniques, banques, emploi. Notre interlocuteur a soulevé aussi le problème des salles de soins qui demeurent toujours fermées dans les localités et hameaux de Aïn Tiri, El Hefira, Asseraz, Khoula. Comment se fait-il que l'Etat parle de retour des populations vers leurs douars d'origine alors que des salles des soins réhabilitées au prix fort par l'Etat demeurent toujours fermées? S'interroge-t-il amèrement. Un aveu qui résume d'une manière explicite la démarche défaillante dans des actions d'accompagnement pour le retour «des évadés» de l'enfer terroriste qui, faut-il le souligner, a provoqué le déracinement des habitants des localités et hameaux situés au sud du chef-lieu de la commune de Chahna dont entre autres Bouyrour, Dar Khedidja, Boutouil, Ouled Bouzid, Tiri, Asseraz, entassés dans des baraques de fortune dans les villes de Taher, Jijel, et Emir Abdelkader. En somme un tableau socio-économique peu reluisant qui interpelle vivement les autorités locales pour une meilleure prise en charge des doléances de cette commune située aux fins fonds des fameux monts de Bouaakecha qui fut, jadis, l'un des fiefs de la guerre de libération, devenue malheureusement à l'heure actuelle «une colline oubliée», pour reprendre le fameux titre du roman de feu Mouloud Mammeri.
Ce qui pénalise lourdement les usagers de ladite route notamment les transporteurs de voyageurs qui ne cessent de soulever ce problème. Pour leur part les lycéens poursuivant leur cursus scolaire au sein des établissements scolaires de Taher sont, constamment, confrontés au casse-tête de l'indisponibilité des bus de ramassage scolaire qui font partie des abonnés absents.
Ces lycéens essentiellement des jeunes filles livrent «une vraie bagarre quotidienne» pour qu'ils puissent dénicher une place debout dans des bus bondés. Un vrai parcours de combattant pour ces élèves qui réclament tout simplement la construction d'un lycée dans leur commune. Par ailleurs et selon des habitants avec lesquels nous nous sommes entretenus, ils nous ont exprimé leur mécontentement quant aux coupures électriques qui sont de plus en plus fréquentes ces derniers temps et la forte perturbation de l'alimentation en eau potable. D'autre part, la situation du secteur de la santé n'est guerre reluisante dans cette commune qui de l'avis de Mokhtar Bounefikha, élu communal au sein de l'actuelle APC «n'a pas eu sa part en matière des projets du développement local malgré l'actuelle embellie financière». Selon lui, la couverture sanitaire demeure en deçà des attentes de la population locale de ladite commune issue du puissant ârch des Béni Affer qui, faut-il le souligner, détient plus de 60% de l'activité commerciale dans la ville de Taher. A ce sujet, la mission de la polyclinique existante dépourvue de certains services et de moyens matériels et humains est réduite à des consultations médicales courantes et de quelques soins généreux, faute d'une prise en charge médicale sérieuse. De son côté notre interlocuteur n'a pas manqué de dévoiler, sur un air d'impuissance, que sa commune dont une bonne partie de sa population est composée d'une forte communauté d'immigrés demeure dépendante de Taher en plusieurs domaines: lycée, santé, impôt, services techniques, banques, emploi. Notre interlocuteur a soulevé aussi le problème des salles de soins qui demeurent toujours fermées dans les localités et hameaux de Aïn Tiri, El Hefira, Asseraz, Khoula. Comment se fait-il que l'Etat parle de retour des populations vers leurs douars d'origine alors que des salles des soins réhabilitées au prix fort par l'Etat demeurent toujours fermées? S'interroge-t-il amèrement. Un aveu qui résume d'une manière explicite la démarche défaillante dans des actions d'accompagnement pour le retour «des évadés» de l'enfer terroriste qui, faut-il le souligner, a provoqué le déracinement des habitants des localités et hameaux situés au sud du chef-lieu de la commune de Chahna dont entre autres Bouyrour, Dar Khedidja, Boutouil, Ouled Bouzid, Tiri, Asseraz, entassés dans des baraques de fortune dans les villes de Taher, Jijel, et Emir Abdelkader. En somme un tableau socio-économique peu reluisant qui interpelle vivement les autorités locales pour une meilleure prise en charge des doléances de cette commune située aux fins fonds des fameux monts de Bouaakecha qui fut, jadis, l'un des fiefs de la guerre de libération, devenue malheureusement à l'heure actuelle «une colline oubliée», pour reprendre le fameux titre du roman de feu Mouloud Mammeri.