Tandrara : Le patrimoine culturel au service du développement L’affiche de l’événement L’Association Racines et Solidarité, la population des localités de Tandrara et de Maâtarka, ainsi que les tribus de Bni Guil organiseront, du 9 au 11 septembre, le pr
Tandrara : Le patrimoine culturel au service du développement
L’Association Racines et Solidarité, la population des localités de Tandrara et de Maâtarka, ainsi que les tribus de Bni Guil organiseront, du 9 au 11 septembre, le premier festival des hauts plateaux sous le thème : «Le patrimoine culturel et la production locale au service du développement».
En choisissant comme thématique: «Le patrimoine culturel et la production locale au service du développement», l’Association Racines et Solidarité et ses partenaires entendent promouvoir la région du Dahra (les hauts plateaux marocains) à travers un ensemble d’actions couvrant différents secteurs de développement local. Ils ambitionnent aussi de consolider la solidarité sociale à travers l’interpellation des originaires de la région et les décideurs sur le plan régional et national pour qu’ils fassent sortir leur région de son enclavement. Pour les organisateurs, une telle ambition est tributaire de l’implication de la population cible, des responsables locaux et de l’encouragement des jeunes à s’investir davantage dans leurs propres initiatives de création de richesses. Elle passe aussi par une campagne de communication autour du territoire pour mettre en exergue les potentialités naturelles, humaines et culturelles des hauts plateaux, ainsi que par l’encouragement à la pratique sportive, à la création artistique et l’amélioration du rendement scolaire. «La région souffre de l’un des plus inquiétants pourcentages de déperdition scolaire. Les efforts entrepris dans ce domaine doivent impacter directement sur la population cible et ne peuvent se limiter à des discours de circonstance», explique à ALM Ahmed Lahsoussi, membre de l’Association Racines et Solidarité. Pour concrétiser cette approche participative et séduire de futurs investisseurs, les organisateurs ont concocté tout un programme diversifié étalé sur trois jours d’intenses activités. Il couvre plusieurs secteurs de développement, dont notamment l’élevage et les perspectives de développement dans les hauts plateaux, le tourisme d’arrière-pays et les potentialités locales: constat et perspectives, la problématique de l’enseignement et les alternatives pour l’appui à la scolarisation, l’apport des ressortissants marocains résidant à l’étranger (MRE) et la société civile dans le développement local, le folklore local et les activités de divertissement comme moyen de promotion de la région.
En parallèle des expositions sur les produits du terroir, les paysages naturels, les activités pastorales et la présentation des ovins de la race des Bni Guil seront tenues par les organismes et les institutions impliquées dans le développement local. Le festival connaîtra aussi l’organisation des compétitions sportives et un concours de lecture du Saint Coran. Il sera ponctué par la distribution des prix d’encouragement aux apprentis du Coran et aux imams qui veillent sur la pérennisation de cette tradition religieuse et pédagogique. La fantasia et le folklore local avec ses différentes expressions assureront au festival son côté festif, attractif et populaire. Il est à préciser, par ailleurs, que la région de Tandrara et de Maâtarka, qui fait partie de la province de Figuig et qui s’étale sur une superficie de 17.993 km2, est considérée comme l’une des régions les plus pauvres du Royaume avec un taux de pauvreté qui gravite autour de 33 % pour Tandrara et 62 % pour Maâtarka. Et c’est pour pallier cette réalité que les organisateurs du festival ambitionnent de sensibiliser les investisseurs potentiels et les populations locales à mieux exploiter les opportunités de croissance qu’offrent les métiers traditionnels, les plantes médicinales, les viandes rouges et les dérivés laitiers bio dont regorge la région. «Une telle approche ne peut aboutir sans l’amélioration et le renforcement des infrastructures existantes et la promotion médiatique et touristique des niches touristiques locales à l’instar de la grotte Gara, les sources de Tigri et l’ancienne gare ferroviaire de Bouarfa», précisent par ailleurs les organisateurs.
Le 06-09-2011 à 12:54
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda
L’Association Racines et Solidarité, la population des localités de Tandrara et de Maâtarka, ainsi que les tribus de Bni Guil organiseront, du 9 au 11 septembre, le premier festival des hauts plateaux sous le thème : «Le patrimoine culturel et la production locale au service du développement».
En choisissant comme thématique: «Le patrimoine culturel et la production locale au service du développement», l’Association Racines et Solidarité et ses partenaires entendent promouvoir la région du Dahra (les hauts plateaux marocains) à travers un ensemble d’actions couvrant différents secteurs de développement local. Ils ambitionnent aussi de consolider la solidarité sociale à travers l’interpellation des originaires de la région et les décideurs sur le plan régional et national pour qu’ils fassent sortir leur région de son enclavement. Pour les organisateurs, une telle ambition est tributaire de l’implication de la population cible, des responsables locaux et de l’encouragement des jeunes à s’investir davantage dans leurs propres initiatives de création de richesses. Elle passe aussi par une campagne de communication autour du territoire pour mettre en exergue les potentialités naturelles, humaines et culturelles des hauts plateaux, ainsi que par l’encouragement à la pratique sportive, à la création artistique et l’amélioration du rendement scolaire. «La région souffre de l’un des plus inquiétants pourcentages de déperdition scolaire. Les efforts entrepris dans ce domaine doivent impacter directement sur la population cible et ne peuvent se limiter à des discours de circonstance», explique à ALM Ahmed Lahsoussi, membre de l’Association Racines et Solidarité. Pour concrétiser cette approche participative et séduire de futurs investisseurs, les organisateurs ont concocté tout un programme diversifié étalé sur trois jours d’intenses activités. Il couvre plusieurs secteurs de développement, dont notamment l’élevage et les perspectives de développement dans les hauts plateaux, le tourisme d’arrière-pays et les potentialités locales: constat et perspectives, la problématique de l’enseignement et les alternatives pour l’appui à la scolarisation, l’apport des ressortissants marocains résidant à l’étranger (MRE) et la société civile dans le développement local, le folklore local et les activités de divertissement comme moyen de promotion de la région.
En parallèle des expositions sur les produits du terroir, les paysages naturels, les activités pastorales et la présentation des ovins de la race des Bni Guil seront tenues par les organismes et les institutions impliquées dans le développement local. Le festival connaîtra aussi l’organisation des compétitions sportives et un concours de lecture du Saint Coran. Il sera ponctué par la distribution des prix d’encouragement aux apprentis du Coran et aux imams qui veillent sur la pérennisation de cette tradition religieuse et pédagogique. La fantasia et le folklore local avec ses différentes expressions assureront au festival son côté festif, attractif et populaire. Il est à préciser, par ailleurs, que la région de Tandrara et de Maâtarka, qui fait partie de la province de Figuig et qui s’étale sur une superficie de 17.993 km2, est considérée comme l’une des régions les plus pauvres du Royaume avec un taux de pauvreté qui gravite autour de 33 % pour Tandrara et 62 % pour Maâtarka. Et c’est pour pallier cette réalité que les organisateurs du festival ambitionnent de sensibiliser les investisseurs potentiels et les populations locales à mieux exploiter les opportunités de croissance qu’offrent les métiers traditionnels, les plantes médicinales, les viandes rouges et les dérivés laitiers bio dont regorge la région. «Une telle approche ne peut aboutir sans l’amélioration et le renforcement des infrastructures existantes et la promotion médiatique et touristique des niches touristiques locales à l’instar de la grotte Gara, les sources de Tigri et l’ancienne gare ferroviaire de Bouarfa», précisent par ailleurs les organisateurs.
Le 06-09-2011 à 12:54
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda